La blessure est l’épée de Damoclès du sportif et fait partie de quotidien.
Au programme, des entrainements longs, souvent quotidiens, difficiles et fatigants ; parfois douloureux pour l’organisme et le moral. Les blessures guettent à tout moment et peuvent tantôt mettre à mal une compétition, une saison ou une période plus longue.
La personne sportive, comme toute personne, mais plus spécifiquement parce qu’il ou elle utilise de façon accrue ses capacités physiques ; doit pouvoir bénéficier d’un suivi régulier.
Ce suivi doit permettre de prévenir un dysfonctionnement avant qu’il ne s’exprime par de réels signes objectivables ainsi que d’analyser et traiter les signes avant-coureurs qui pourraient se révéler particulièrement impactants.
En cas de blessures il doit déterminer la cause des phénomènes pathologiques ; à savoir pourquoi le patient souffre, localiser sa lésion et la définir pour mieux la prendre en charge. Cela inclut donc dans les modalités diagnostiques et thérapeutiques les composants somatiques et psychiques de la pathologie.
La spécificité de l’ostéopathie, thérapie manuelle, est de cibler la fonction mettant ainsi en relation une zone de souffrance localisée avec une dysfonction autre, du local au général.
Aussi on ne peut prétendre qu’il y a une dysfonction que s’il y a une fonction ; ainsi le thérapeute doit pouvoir déterminer comment le patient s’active dans le mouvement, se positionne en équilibre et en posture mettant ainsi en lien son problème du moment avec ses préférences motrices qui organisent la fonction.
Le champ des causes possibles doit être pris en considération et faire le lien tant au niveau mécanique, vasculaire, neurologique, émotionnel, psychologique mais aussi sur le plan de l’hygiène de vie du patient et son environnement.